Le Taxi-Lait porcins constitue la solution tant attendue d’un problème de plus en plus manifeste dans l’élevage moderne des porcins : la mise en place technique d’un complément alimentaire pour les porcelets.
Cela fait un moment que la production de lait des truies n’est plus à même de satisfaire aux besoins de lait des portées avec de plus en plus d’individus grandissant de plus en plus vite. Qui négligerait ce manque de lait et se fierait uniquement aux compléments préstarter, perd un potentiel de rentabilité.
L’augmentation continue des indicateurs de rentabilité importants, par exemple le nombre de porcelets par an et le poids au sevrage, a, certes, des avantages économiques incontestables, mais crée aussi beaucoup de problèmes pour le quotidien du travail.
Jusqu’à présent, il n’y a eu que des solutions insatisfaisantes en pratique pour réagir à ces développements : les truies nourrices prolongent le régime allaité, d’où moins de porcelets par truie par an, et les truies artificielles n’assurent pas le même gain quotidien.
Cependant, il a été fatigant et a demandé beaucoup de temps, jusqu’ici, de rajouter du lait à l’alimentation des porcelets. Voilà l’inconvénient auquel est venu remédier le Taxi-Lait porcins.
Les portées avec de plus en plus d'individus baissent nécessairement le poids à la naissance, et le pourcentage de porcelets légers augmente. En même temps, les porcelets d'aujourd'hui affichent un potentiel de croissance plus grand et sont capables de gagner du poids pendant une période brève. Afin de profiter pleinement du potentiel génétique de tous les porcelets et d'assurer un développement en santé de tous, autant que possible, il est incontournable de rajouter du lait à l'alimentation.
Depuis 10 ans environ, le manque de lait, c'est-à-dire le fait que le lait de la truie ne suffise plus pour proposer la quantité de lait qu'il faut à tous les porcelets, est un des défis majeurs de l'élevage de porcelets, et il se manifeste chaque année de plus en plus clairement au fur que les performances biologiques des animaux progressent. Il est vrai que la performance de lactation des truies augmente lorsque la portée compte plus d'individus, mais la quantité de lait par porcelet est allée s'abaissant depuis des années. Le Taxi-Lait est votre remède confortable contre le manque de lait.
En réponse au manque de lait, de plus en plus d'élevages utilisent de truies nourrices ou des truies artificielles. Les deux approches, cependant, ne sont pas sans soucis. La meilleure solution consiste à équilibrer les portées des truies et à donner en complément du lait dans des augettes, distribué avec le Taxi-Lait. La curiosité des porcelets les aide à s'habituer vite aux augettes, et lorsque la distribution du lait répond au besoin, à force de lécher, ils les vident complètement jusqu'au repas suivant.
Lorsque le lait de la truie ne suffit pas pleinement, des luttes hiérarchiques sont plus fréquentes. Les porcelets plus faibles tètent plus rarement, souffrent un ralentissement de leur développement et même lorsqu'ils défendent un trayon, en boivent moins parce que leur tétée est moins forte. Profitez du Taxi-Lait pour assurer que vos porcelets sont forts et bien nourris dès le premier jour.
Des études ont montré que le taux de mortalité des porcelets nourri au lait complémentaire baisse d'un cinquième (de 9,4% à 7,6%). Profitez du Taxi-Lait pour que les porcelets soient bien nourris, se plaisent dans le nid à porcelets au lieu de se trouver sous la truie où ils risquent de se faire écraser.
Il est certain que du lait en complément à l'alimentation des porcelets se traduit par plus de porcelets, qui se développent mieux, et un poids plus élevé au sevrage. De l'autre côté, il faut prendre en compte le coût de ce lait et l'effort quotidien que constitue la distribution. N'importe quel éleveur rompu à la pratique se demande donc quel est le rapport entre coût et bénéfice. Est-ce que ces coûts valent la peine ?
D'après Hilgers et Hühn (dans Bauernzeitung, édition de la 35e semaine 2010), des élevages porcins en Rhénanie ont vu progresser le poids au sevrage de 0,4 kg, à 7,5 kg, par la distribution, deux fois par jour, de lait en complément alimentaire pendant une période de 14 jours. Parallèlement, la mortalité des porcelets a baissé de 9,4% à 7,6%, ce qui équivaut à une augmentation de + 0,4 du nombre de porcelets par truie par an. Voici le bénéfice que ces chiffres représentent pour un élevage avec 300 truies :
Bénéfice annuel | |
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+ 0,4 porcelet sevré par truie par an x 300 truies x € 94,– |
€ 11.280,- |
+ 0,4 kg de poids au sevrage x 300 truies x € 15,– |
€ 1.800,- |
Bénéfice total | € 13.080,- |
Dépense annuelle | |
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Aliment: 14 jours de lait complémentaire, à 1,5 l/porcelet € 240,–/quintal de lait reconstitué (net) = € 0,9/porcelet x 25 porcelets x 300 truies |
€ 6.750,- |
Équipements: Taxi-Lait porcins H&L 100 l, complet € 4500,– (net) amorti sur 10 années Intérêts de 3% sur € 2.250,– Énergie 3 kWh x € 0,25 x 365 jours Remises en état à 3% de la valeur neuve |
€ 450,- € 68,- € 275,- € 135,- |
Travail supplémentaire (d'après Hilgers et Hühn, 2010): 20 minutes/jour pour 20 portées 20 minutes x 14 jours : 20 portées x 2,3 portées x 300 truies = 9660 minutes = 161 heures x € 12,5,– |
€ 2.0130,- |
Coût total: | € 9.691,- |
Bénéfice supplémentaire: | € 3.389,- |
Par conséquent, le bénéfice supplémentaire calculé est de € 3.389. Le bénéfice réel, cependant, sera encore plus élevé, car les porcelets qui ne sont pas victimes d'un manque d'énergie après la naissance, sont plus sains et plus forts. C'est pourquoi ils défendront mieux leur trayon sous la truie. Suite à cela, les porcelets auxquels on donne du lait complémentaire boivent aussi plus de lait maternel, avec la qualité duquel rien ne saurait rivaliser.
Il importe de travailler rentablement, mais votre santé est encore plus importante ! Ménagez votre corps et laissez au Taxi-Lait le travail dur que demande l'alimentation des porcelets.
Bien sûr, on peut toujours faire moins cher ; probablement, aucun domaine du quotidien agricole ne connaît autant de bricolages improvisés pour se faciliter la vie que la distribution du lait : diables à pneus avec des bidons, charrettes de toutes sortes rebricolées avec des pots, arrosoirs, bols gradués ... Si, au contraire, la qualité est au centre pour vous, comme pour nous, vous vous intéresserez à ce qui suit.
Assurez-vous que les porcelets absorbent du colostrum précocement. Mettez les nouveaux-nés aux trayons de la truie et assurez-vous qu'ils boivent effectivement. Les porcelets faibles incapables de bien téter ont besoin de 10 à 15 ml de colostrum dans le flacon de drenchage (flacon en plastique avec petit tuyau en plastique). Cela les aide à défendre leur trayon à eux. Le colostrum peut être récolté avec une pompe à pulsation électrique, du type utilisé aussi, d'ailleurs, par les femmes. 45 à 60 minutes plus tard, essayez de nouveau de mettre le porcelet à la mamelle afin d'assurer qu'il absorbe du colostrum.
Contrôlez les mamelles de la truie. Si la portée a beaucoup d'individus ou que les mamelles soient sous-développées, commencez dès le premier jour à rajouter, deux fois par jour, 150 ml environ par portée. Veuillez vous conformer aux consignes du fabricant du lait reconstitué quant à sa préparation et distribution. L'alimentation complémentaire se fait le plus facilement avec des augettes adaptées en plastique ou inox fixées sur la dalle grillagée. Afin de vous faciliter le repérage, il est conseillé de marquer la quantité valable pour une portée donnée sur la cloison de la case ou la fiche de truie. Dès lors que les porcelets vident complètement l'augette, vous pouvez augmenter la quantité d'une distribution, ce qui est à reporter sur la cloison ou fiche aussi. Une fois par jour, il faut laver les augettes. Le plus facile est de le faire le matin, lorsqu'elles ont tendance à être vides. Il est conseillé de déplacer des individus pour équilibrer les portées seulement le premier jour et après une absorption suffisante de colostrum.
Les compléments solides dits préstarter sont un additif judicieux à l'alimentation au lait des porcelets, mais ne sauraient compenser le manque de lait après la mise bas. Le porcelet a l'habitude du lait dès sa naissance, alors qu'il doit encore apprendre à absorber des aliments solides. Voilà pourquoi une alimentation lactée pendant les 14 premiers jours est tellement importante, car c'est après ce délai seulement que l'activité des enzymes digestives démarre et que les préstarters peuvent déployer pleinement leur potentiel. À partir d'une semaine avant le sevrage, on peut donner dans la même augette, du lait le matin et (une petite quantité) de complément préstarter le soir. Pour ce faire, il n'importe pas et même est avantageux qu'on trouve encore du lait dans cette augette (il fait dissoudre le préstarter, favorisant ainsi son absorption). La quantité de préstarter donné le soir peut ensuite être augmentée de manière linéaire alors que, le matin, on continue à donner du lait.
Il est conseillé de continuer à donner du préstarter pendant les 3 journées environ qui suivent le sevrage, puis de le couper à l'aliment pour les nourrains. Les plus petits des nourrains dans leur flat-deck peuvent recevoir du lait pendant une semaine de plus.
Le Taxi-Lait étant un engin mobile, tous les porcelets peuvent généralement être servis facilement. Veillez à ce que les voies qu'il doit emprunter soient bien aménagées et que les portes soient assez larges pour laisser passer le modèle du Taxi-Lait que vous envisagez. Si vous préférez ne pas rentrer dans les salles individuelles avec votre Taxi-Lait, rallongez le tuyau et remplissez l'augette de la quantité réglée à l'aide de la télécommande déportée sur la poignée de la potence de distribution. Le Taxi-Lait est équipé d'un réchauffeur intégré. Un chauffe-eau supplémentaire n'est donc pas indispensable. L'élément chauffant peut être réglé, à l'aide d'une minuterie, à assurer à temps la température de préparation et de buvée qu'il faut.
Il est courant, quoique cela demande beaucoup de temps et d'effort, de démonter les augettes pour les laver manuellement. Une exploitation en Allemagne septentrionale qui se sert du procédé en pratique a développé une autre routine très efficace. L'éleveur s'est fabriqué un « pot » en inox du même diamètre que les augettes, qui va exactement avec le pistolet de son nettoyeur haute pression. Pour les laver, il place le « pot » autour du pistolet sur les augettes et les nettoie d'un coup de gâchette haute pression. La pression et les turbulences du débit assurent un lavage efficace, et le « pot » évite les projections. La case reste bien sèche.